Un message très important pour tous,
s'il vous plaît , il faut le lire attentivement.
1 oeuf, Et 2 portables
65 minutes de connexion entre les mobiles.
Nous avons réuni quelque chose aussi par l'image:

Lancé un appel entre les deux mobiles :
Au cours des 15 premières minutes rien arrivé;
25 minutes plus tard l'oeuf commence chauffer ;
45 minutes plus tard l'oeuf est chaud;
65 minutes plus tard, l'oeuf est cuit.

Conclusion: Le rayonnement immédiat des mobiles a le potentiel de modifier les protéines de l'œuf. Imaginez ce qu'il peut faire avec les protéines de votre cerveau quand vous faites des appels longs .
S'il vous plaît essayez de réduire la durée desappels sur les téléphones mobiles et transmettre ce mail à tous vos amis et à la famille ...
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Aussi toujours essayer d'utiliser votre téléphone cellulaire de l'oreille gauche. Les cellules de l'oreille droite sontdirectement reliées au cerveau.
Article sélectionné par le Dr. KAMEL REMITA 29-08-2010
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Prévenir et traiter une intoxication alimentaire
Vomissements, diarrhées, maux de tête sont les principaux symptômes d'une intoxication alimentaire. Reconnaître ces manifestations fréquentes en été permet de mieux les traiter.
Chaque année, en juillet et août, les médecins notent une augmentation du nombre de victimes d'intoxications alimentaires, c'est-à-dire contaminées par un germe présent dans leur alimentation.
"Parmi les plus connus, on trouve les listeria et les salmonelles, précise Béatrice de Raynal, nutritionniste à Paris. Toutes les deux sont des bactéries naturellement présentes dans certains de nos aliments. À l'état de traces, elles ne présentent pas de risque pour le consommateur. Mais en se multipliant, elles peuvent provoquer de graves infections. L'été est la saison de prédilection de ces intoxications, car la température élevée favorise le développement des bactéries". Celles-ci s'en prennent en priorité aux œufs, aux produits laitiers, aux fromages affinés ainsi qu'aux viandes.
Vomissements, diarrhée, fièvre, maux de tête…
Les symptômes surviennent dans les deux à trois heures suivant le repas. Ce sont des vomissements, des diarrhées et le mal de ventre. Parfois, ils s'accompagnent d'une fièvre élevée (39 à 40 °C) et de maux de tête.
Dans un premier temps, mieux vaut ne pas prendre de médicaments antidiarrhéiques ou antivomitifs, car la diarrhée et les vomissements aident à expulser les bactéries de l'organisme.
Surveiller son alimentation
Il faut simplement imposer au système digestif un repos complet d'au moins vingt-quatre heures. Ce qui veut dire adopter un régime strict mais boire beaucoup d'eau minérale riche en sodium (type Vichy), pour compenser la perte en minéraux, mais aussi du bouillon et des boissons légèrement sucrées afin d'éviter la déshydratation.
Dès le lendemain, il est possible de s'alimenter, mais progressivement et en privilégiant des aliments peu agressifs pour le tube digestif, comme le riz, les légumes cuits, des biscottes, les purées de carottes et de pommes de terre et les bananes mûres.
Peu à peu, on peut revenir à un régime normal. Il est recommandé d'attendre le rétablissement total avant de consommer des aliments irritants, comme les fibres (crudités et céréales à grains entiers), les produits laitiers, les fritures, les charcuteries et les pâtisseries. Enfin, mieux vaut éviter pendant quelques jours l'alcool, les boissons à base de coca, le café, le thé et les épices.
Quand consulter le médecin
"Souvent, les symptômes s'atténuent dès le lendemain, puis disparaissent en deux à cinq jours sans intervention médicale. S'ils persistent et que le malade rejette tous les liquides qu'il tente de boire, mieux vaut consulter un médecin pour prévenir tout risque de déshydratation", conseille Béatrice de Raynal, nutritionniste à Paris.
Le médecin évalue le degré de gravité par un examen physique, des analyses de sang et d'urine. Dans les cas les plus graves, des échantillons des selles sont envoyés au laboratoire afin d'identifier la bactérie. Le médecin peut prescrire un antibiotique intestinal et des ralentisseurs du transit afin de juguler les selles liquides. En cas de douleurs, un antispasmodique complète le traitement. Avec celui-ci, tout doit rentrer dans l'ordre en quarante-huit heures.
Attention aux bébés et aux seniors !
Généralement sans gravité, les intoxications alimentaires peuvent se révéler dangereuses lorsqu'elles frappent les nourrissons, les enfants en bas âge et les personnes âgées, qui se déshydratent plus rapidement que les autres, leurs moyens de défense étant moindres.
Dès que ces symptômes se déclarent, mieux vaut consulter tout de suite un médecin. Si celui-ci estime que le risque de déshydratation est important, il peut proposer quelques jours d'hospitalisation. La réhydratation et le traitement médical sont alors administrés par voie intraveineuse.
Une attention particulière doit être apportée aux femmes enceintes, qui, une fois contaminées, peuvent craindre une infection généralisée, pire une méningite. Un suivi médical est indispensable.
Respecter la chaîne du froid
Pour se prémunir contre ces intoxications, lorsqu'on fait ses courses, "il est recommandé de suivre un ordre précis, explique le Dr Saldman, médecin spécialiste en hygiène alimentaire à Paris. Mieux vaut commencer par les boissons et les produits d'épicerie sèche, car ils se conservent à température ambiante, ensuite les fruits et légumes, les aliments du rayon frais et enfin les surgelés, car ils ne tiennent que trente minutes en dehors du congélateur. Pour les ramener chez soi, il faut se munir d'un sac isotherme dans lequel on met les surgelés ainsi que les œufs, les laitages et les viandes."
Il est aussi important de ne pas ranger les aliments n'importe comment dans son réfrigérateur. Dans la partie la plus froide, comprise entre 0 et 4 °C (en règle générale, juste au-dessous du bac à glaçons), c'est la place des viandes, du poisson, des charcuteries, des petits plats faits maison, des barquettes traiteur et des laitages. Dans la zone intermédiaire, dont la température est comprise entre 4 et 6 °C, il faut entreposer les légumes et les fruits cuits, ainsi que les fromages affinés. La partie la moins froide du réfrigérateur est le bac à légumes pour les produits frais (6° environ).
Pour vérifier leur bon fonctionnement, on peut placer un "mouchard" dans le réfrigérateur et le congélateur : c'est une pastille de couleur qui se colle dans le fond du frigo. Si elle est verte, tout est parfait, mais si elle vire au noir, c'est que la température n'est pas bonne ou qu'il y a eu une coupure de courant. Il est alors recommandé de tout jeter.
Prendre garde à la cuisson et à la conservation des aliments
Pour éviter les intoxications alimentaires, le poulet et la viande hachée doivent toujours être bien cuits : la "maladie du hamburger" et la "maladie du barbecue", qui sévissent de juin à octobre, sont généralement dues à une cuisson insuffisante des viandes. Pour être sans danger, celles-ci ne doivent présenter aucune partie de couleur rosée.
Faites également attention aux restes. "La viande, le poisson et les œufs crus sont extrêmement vulnérables aux bactéries. Pour les conserver, il est conseillé de les mettre dans une barquette d'aluminium avec couvercle, ou de les couvrir d'une feuille d'aluminium ou de cellophane, afin de les protéger de l'air, et de les consommer dans les vingt-quatre heures pour les produits crus, voire deux jours pour les plats cuisinés", recommande le Dr Saldman, médecin spécialiste en hygiène alimentaire à Paris.
Attention ! Certains aliments doivent être jetés dès la fin du repas, au risque de devenir des bouillons de culture. C'est le cas de la mayonnaise "maison", des sauces, des huîtres ouvertes, des feuilles de salade mélangées à la vinaigrette et des glaces décongelées. Au moindre doute ou si l'aliment présente une odeur "bizarre", mieux vaut jeter le tout.
Manger à l'extérieur sans risque
La prudence s'impose pour les déjeuners à l'extérieur. Mieux vaut éviter de craquer pour deux boules de glace chez un vendeur en roulotte. "Une glacière ne maintient pas le même niveau de température en début et en fin de journée. Cela peut interrompre la chaîne du froid et accélérer la prolifération des bactéries", met en garde Béatrice de Raynal, nutritionniste à Paris.
Les pâtisseries à base de crème au beurre, les mille-feuilles ou les éclairs sont potentiellement dangereux. Mieux vaut choisir des tartes ou les viennoiseries. Attention aux salades toutes prêtes, comme le céleri rémoulade, ou aux salades de pomme de terre mélangées à des œufs et à de la mayonnaise.
Allergie et intoxication : quelle différence ?
Une intoxication alimentaire est bien différente d'une allergie. La première résulte de la consommation d'une bactérie qui a contaminé nos aliments. Dans le cas d'une allergie, l'aliment est sain, mais l'organisme de la personne allergique ne le supporte pas et le perçoit à tort comme dangereux. Quand elle le consomme, l'organisme produit, pour se défendre, des anticorps spécifiques de l'allergie, qui déclenchent à leur tour des symptômes comme des plaques d'eczéma ou des problèmes respiratoires…
Source : Dossier de la famille.
Article proposé par Dr. Ahmed REMITA
(13/06/2009)
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Le générique : un médicament à part entière
Dans le contexte socio-économique actuel, la prescription
Médicaments, en particulier de médicaments génériques, fait l’objet de nombreux débats. Le coût et le niveau de remboursement des médicaments sont un grand sujet de discussion entre les autorités politiques et l’industrie pharmaceutique. Beaucoup de médecins se méfient, hésitent à prescrire des génériques...
QU’EST-CE
QU’UN MÉDICAMENT GÉNÉRIQUE ?
Quand un laboratoire crée un nouveau médicament original, il dépose un brevet qui lui garantit une exclusivité moyenne de 20ans. Après 20 ans, les laboratoires concurrents B, C, D, E... ont chacun le droit de développer, de fabriquer et de commercialiser un médicament moins cher et équivalent au médicament original.
Le médicament générique est défi- ni de la façon suivante : un médicament à usage humain essentiellement similaire à un médicament autorisé de- puis au moins 10 ans. Le médicament générique doit contenir la même quantité en principe actif et être de même forme pharmaceutique que le médicament original. Par contre, l’apparence, la couleur, le goût peuvent différer. Le médicament générique ne peut pas avoir de nouvelles indications par rapport au produit de référence.
Les médicaments génériques ne sont pas soumis à une procédure complète, mais à une procédure abrégée. Il n’est pas nécessaire de fournir les résultats d’essais pharmacologiques, toxicologiques ou cliniques. Mais il faut démontrer que le médicament générique est essentiellement similaire à l’original, ce qui signifie la même composition qualitative et quantitative en principe actif, la même forme galénique et surtout une bioéquivalence..
La notion de bioéquivalence recouvre plusieurs aspects : équivalence pharmaceutique, biodisponibilité, va- leurs de C max (pic de concentration plasmatique) et T Max (délai d’apparition de ce pic après la prise du médicament) similaires, ce qui permet d’assumer l’équivalence thérapeutique.
PRODUCTION
DES MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES
Les médicaments génériques peuvent être produits lorsque le brevet tombe dans le domaine public ou en l’absence de brevet. Les médicaments encore protégés par un brevet n’existent pas sous forme générique. En effet, pendant 20 ans,
la composition chimique d’un médicament est protégée par un brevet attribuant l’invention du médicament à une société qui a seule le droit de l’exploiter. Ce monopole temporaire permet de rembourser les frais de recherche occasionnés par la création
du médicament.
Les génériques sont produits soit par des sociétés spécialisées, soit par de grandes sociétés pharmaceutiques qui souhaitent défendre leurs produits tombés dans le domaine public.
TYPES DE GÉNÉRIQUES
La «copie conforme» : c’est la copie conforme du médicament original même M, Q. FG, E) produit par le même laboratoire pharmaceutique.
Les médicaments essentiellement similaires : l’excipient change mais ni PA, ni sa quantité, ni la FG. Ces génériques doivent également prouver leur bioéquivalence avec le médicament original. L’essentiel est que le générique soit rigoureusement bio équivalent, qu’il se distribue dans l’organisme exactement comme le produit de référence : même cinétique, même taux, etc. D’où naturellement les mêmes effets attendus, tant positifs... qu’indésirables.
POURQUOI UN GÉNÉRIQUE EST-IL MEILLEUR MARCHÉ QU’UN ORIGINAL ?
Les frais de recherche et de développement (R&D) d’un médicament générique sont beaucoup plus bas que pour le médicament original, car seuls les frais d’»enrobage» de la molécule et de marketing sont nécessaires à son développement. Les frais de recherche et de développe- ment ont été financés par la firme commercialisant le médicament original
(Princeps). C’est pourquoi les médicaments génériques, qui n’ont pas de frais de R&D, peuvent se permettre d’être environ 30% meilleur marché que le médicament original.
DIFFÉRENCES
ET POINTS COMMUNS ENTRE UN MÉDICAMENT ORIGINAL
ET LE GÉNÉRIQUE
Le médicament générique n’est pas à 100% identique au médicament original. D’un point de vue chimique (molécule, par exemple paracétamol), les 2 médicaments se ressemblent parfaitement. En revanche, concernant l’effet du générique face à l’original, des différences peu- vent survenir : par exemple, l’effet peut apparaître plus rapidement ou peut être plus ou moins important, Les médicaments génériques sont donc identiques ou équivalents à un médicament de marque. Leur nom est différent car ils sont produits et vendus sous le nom chimique de la molécule active. La posologie, les indications et contre-indications, les effets secondaires et les garanties de sécurité des génériques sont les mêmes que ceux du princeps. Seuls les excipients (l’enrobage) peuvent varier, ce qui peut entraîner de nouveaux effets secondaires ou certaines contre-indications, comme les allergies. La différence majeure est qu’un médicament générique est vendu à un prix moindre, mais sa fabrication ré- pond aux mêmes normes d’exigence que tous les autres médicaments, du point de vue des contrôles effectués par l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé, de la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché et des engagements des laboratoires sur la qualité du produit.
LES EXCIPIENTS
Si le principe actif d’un médicament générique est toujours identique, la nature des excipients peut différer d’un produit à l’autre. Certains excipients peuvent être dotés d’effets notoires, c’est-à-dire que leur présence peut nécessiter des précautions d’emploi, avec éventuellement une dose seuil acceptable. Ces excipients notoires peuvent éventuellement être à l’origine de manifestations allergiques ou d’intolérance.
LES MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES,
RISQUES & EFFICACITÉ
Le générique doit être essentiellement similaire au médicament original. Dans quelques cas, des différences ont été rapportées entre les deux produits en ce qui concerne les taux plasmatiques. On peut craindre que pour des médicaments dont l’effet thérapeutique est étroitement lié au taux plasmatique, lorsque l’équilibre est atteint avec un médicament (que ce soit l’original ou le générique), la modification du médicament peut entraîner une modification du taux plasmatique.
Quelques études concernant essentiellement des médicaments du système nerveux central ont mis en évidence ce type de problème, dans le cas de la phénytoïne par exemple, dont l’index thérapeutique est étroit. De petites modifications de la composition de la forme administrée peuvent donc modifier sa biodisponibilité ou l’aggravation clinique en terme de nombre de crises.
Il n’existe pas de médicament générique de la phénytoïne. Certains points, apparemment de détail, peu- vent parfois compliquer l’utilisation pratique de l’un ou de l’autre médicament générique. La forme apparente peut être assez différente, le trait de sécularité peut être peu marqué et donc peu efficace. Pour certains produits, tous les dosages ne sont pas disponibles. Ceci ne devrait pas être accepté. La couleur des comprimés peut induire des confusions et dès lors des erreurs de prise, surtout en cas de do- sages multiples. La taille des comprimés peut être différente, avec éventuellement des implications chez des patients qui auraient des troubles de la déglutition ou chez des enfants.
BIOÉQUIVALENCE
On définit en outre la C max (concentration plasmatique maximale) et le T max (temps après lequel la concentration maxima- le est atteinte). On assume une efficacité thérapeutique identique lorsque la biodisponibilité mais également la C max et le T max sont similaires.
Les études de bioéquivalence sont indispensables pour la mise sur le marché de médicaments génériques.
On considère que pour la plupart des médicaments génériques, les va- leurs mesurées C max et T max doivent se trouver dans un intervalle autour de la moyenne située entre 0,8 et 1,25. Les valeurs sont exprimées en échelle logarithmique, de sorte qu’un écart symétrique autour de la valeur moyenne correspond aux valeurs de ln 0,80 (-0,223) et ln 1,25 (+0,223).
Pour des produits à index thérapeutique étroit (anti-épileptiques, anticoagulants, antidiabétiques, anti-arythmiques, broncho-dilatateurs...), l’intervalle de confiance autorisé est encore ré- duit : les valeurs doivent être comprises entre 0,9 et 1,11.
Deux médicaments sont bio équivalents lorsqu’ils présentent la même évolution de concentration sanguine en fonction du temps. Il faut donc que la quantité de principe actif qui atteint les cellules défectueuses et la vitesse à laquelle ce phénomène se réalise soient identiques. Il est habituel d’accepter dans les essais cliniques une variabilité de plus ou moins 20% pour accepter la bioéquivalence entre un médicament d’origine et un médicament générique.
Il faut noter que cette définition de la bioéquivalence ne concerne que les concentrations plasmatiques du médicament. On admet pour les médicaments génériques une équivalence d’effets thérapeutiques si la bioéquivalence est démontrée. En effet, il y a équivalence thérapeutique lorsque, dans certaines limites, l’efficacité et les effets secondaires de deux médicaments sont identiques. Etant donné que la preuve de l’équivalence thérapeutique demande un grand nombre d’études cliniques, souvent difficiles à exiger, cette preuve est en général in- directement apportée par la démonstration de la bioéquivalence..
Donc, pour qu’un médicament générique soit considéré bio équivalent à la spécialité de référence, il faut que les valeurs exprimant la quantité et la vitesse (C max, T max) de passage du principe actif au niveau systémique ne diffèrent pas de plus de 20%, c’est -à- dire -10% +10%. Ceci représente parfois un écart important, mais en général compatible avec les variations observées en médecine.
LES MÉDICAMENTS DE RÉFÉRENCE
Parmi les produits qui sont con- sidérés comme étant moins chers, il y a les médicaments dits
«De référence». Il s’agit de spécialités originales qui font partie du système de remboursement de référence.
GÉNÉRIQUES
ET QUALITÉ DOUTEUSE
Toute la méfiance à l’égard des génériques se résume à l’expression « s’agit-il vraiment du même médicament ? ». Un doute facilement levé lorsqu’on connaît les exigences auxquelles chacun de ces produits doit répondre pour obtenir le droit d’être commercialisé. Tout laboratoire pharmaceutique demandant une AMM doit apporter les informations certifiant que le nouveau produit répond en tous points aux exigences réglementaires en vigueur. L’obstacle principal à la prescription de médicaments génériques provient de la méfiance des médecins à leur égard. Cette méfiance est souvent peu argumentée. Elle est probablement parfois alimentée par le point de vue de l’industrie pharmaceutique et une information approximative sur la qualité ou les propriétés des génériques. Un médecin hésitant induira cette méfiance à des patients, ce qui permettra de garder toujours le doute vis-à-vis des génériques.
La consommation de générique est nettement inférieure par rapport aux pays développés. «L’utilisation du médicament générique en Algérie ne re- présente que 14,6%, alors que ce taux est de l’ordre de 50% dans les pays développés. Malgré son efficacité.
INTÉRÊT
DES MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES
Les médicaments génériques étant 20 à 80% moins chers que les médicaments princeps, ils permettent de réduire les dépenses des systèmes de santé. Comme le médicament générique revient moins cher, il en est de même pour l’assurance maladie. C’est autant d’économies réalisées pour le remboursement. Cet- te diminution de prix doit représenter pour le patient un avantage réel, in- dépendamment des remboursements dont ce médicament bénéficie..
La plupart des maladies peuvent être soignées avec des médicaments génériques. Il en existe déjà pour les affections les plus courantes et pour les principaux traitements, qu’ils soient de courte ou de longue durée. Aujourd’hui, grâce à leur diversité, on peut soigner la plupart des maladies avec des médicaments génériques, que ces maladies soient aiguës (infections, mal de dos...) ou chroniques (hypertension artérielle, diabète, bronchite chronique...), qu’elles soient bénignes (toux...) ou sérieuses (infarctus, cancer...).
QUALITÉ - SÉCURITÉ – EFFICACITÉ
Ces critères complémentaires peuvent difficilement être dissociés et expriment la qualité, au sens large du terme.
La qualité dépend, entre autres :
- des matières premières: PA, excipients,
- de la fabrication,
- du conditionnement,
- de la validation des procédures analytiques,
- de la stabilité.
La sécurité (ou innocuité) est déterminée par les études :
- de pharmacocinétique,
- de toxico cinétique et de toxicologie,
- de carcinogenèse,
- de tératogenèse.
L’efficacité est démontrée par les es- sais cliniques en général.
LES INCONVÉNIENTS
Les comprimés génériques ont souvent une taille et une cou- leur différentes et ils ont parfois
Un autre goût. Il est important de choisir le générique dont les caractéristiques ressemblent le plus à celles de la prescription médicale précédente. Dans certains cas exceptionnels (et connus), la présence d’adjuvants peut provoquer une réaction allergique. Tout médicament peut occasionner des effets secondaires. Le médicament générique est dépourvu de certaines améliorations thérapeutiques par rap- port au médicament original, donc de certaines efficacités. Comme il peut ne pas reprendre toutes les indications du pro- duit de référence. L’efficacité du traitement pourra avoir un délai plus long.
Enfin, comme pour tout médicament, il peut y avoir des perturbations du métabolisme des glucides, des lipides ou des protéines.
DANGERS
DU MÉDICAMENT GÉNÉRIQUE
Pour tout médicament, princeps ou générique, il peut exister des allergies, parfois très graves. Les effets indésirables sont des effets imprévisibles qui apparaissent aux doses normales chez certains patients. Leur survenue est plus fréquente lorsque plusieurs médicaments sont associés.
Les effets latéraux ne sont pas les effets thérapeutiques recherchés mais des effets inévitables qui surviennent aux doses normales chez tous les su- jets. Par exemple, les antihistaminiques utilisés lors des allergies entraînent quasiment tous de la somnolence. Cela peut engendrer certaines situations graves, surtout avec les médicaments fortement métabolisés. La surveillance des paramètres vitaux de certaines fonctions semble être obligatoire (ex. TGO, TGP, CREA...). Une surveillance de la formule sanguine, de la fonction hépatique et rénale est nécessaire quand le traitement se pro- longe sur une longue période.
Exemple : Ibuprofen, Upfen. Quelques modifications biologiques ont pu être observées, notamment hépatiques, comme l’augmentation transitoire des transaminases. Ou encore hématologiques : agranulocytose, anémie hémolytique...
Générique ou non, un médicament n’est jamais sans danger donc. Certaines précautions particulières d’emploi doivent être respectées (que ce soit un générique ou un princeps), soit pour préserver l’efficacité du médicament, soit pour limiter ses effets secondaires. Il faut toujours respecter la dose thérapeutique pour éviter les effets toxiques qui surviennent lors d’un surdosage. Il ne faut jamais dépasser la dose efficace prescrite. Il faut respecter ainsi les contre-indications. Certaines personnes ne doivent pas prendre certains médicaments car, chez elles, leur prise peut provoquer des troubles parfois très graves. Il s’agit par exemple de personnes qui souffrent d’une allergie reconnue à un produit donné, qui souffrent d’une maladie incompatible avec la prise de ce médicament (par exemple, les maladies cardiovasculaires sont une contre-indication à la prise de la pilule contraceptive).
CONCLUSION
En conclusion, les médicaments génériques sont essentiellement similaires aux médicaments originaux. Les mesures prises pour leur enregistrement, les contrôles de qualité, les divers tests exigés par les autorités permettent d’assumer une équivalence thérapeutique,
Des différences au niveau du trait de sécularité, de la taille ou de la for- me, mais surtout la présence d’excipients notoires peuvent justifier des précautions d’utilisation.
Le prix n’est pas lié à la qualité : dans l’industrie pharmaceutique, un produit moins cher n’est pas synonyme de moins bonne qualité. Pour les médicaments génériques, un prix moins élevé signifie uniquement que les investissements liés à la recherche ne sont pas imputés sur le prix du médicament. Les médecins accordent souvent prioritairement leur confiance aux médicaments de référence qu’ils connaissent et prescrivent depuis longtemps.
Par rapport à un médicament princeps, une part non négligeable des assurés n’est pas encore totalement convaincue que le médicament générique :
- est aussi sûr,
- est aussi efficace,
- est de même composition,
- peut avoir une forme différente,
- en plus, certaines pathologies ont bien marché avec le générique.
Source : JOURNAL DE MEDECINE ET DE PHARMACIE.
Sélectionné par le Dr. Ahmed REMITA
( 22/04/2009/