LA FAMILLE REMITA
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CONNAISSEZ-VOUS?

Un message très important pour tous,

 s'il vous plaît  , il faut le lire attentivement. 
 

1 oeuf
, Et 2 portables 
65 minutes de connexion entre les mobiles. 
Nous avons réuni quelque chose aussi par l'image: 

cid:image001.jpg@01CAF26A.3208C090

Lancé  un appel entre les deux mobiles  :  
Au cours des 15 premières minutes rien arrivé; 
25 minutes plus tard l'oeuf commence chau
ffer 
45 minutes plus tard l'oeuf est chaud; 
65 minutes plus tard, l'oeuf est cuit.
 


cid:image002.jpg@01CAF26A.3208C090
Conclusion:
 Le rayonnement immédiat des mobiles a le potentiel de modifier les protéines de l'œuf. Imaginez ce qu'il peut faire avec les protéines de votre cerveau quand vous faites des appels longs 

S'il vous plaît essayez  de réduire  la durée desappels sur les téléphones mobiles et transmettre ce mail à tous vos amis  et à la famille ... 


Aussi toujours essayer d'utiliser votre téléphone cellulaire de l'oreille
gaucheLes  cellules de l'oreille droite sontdirectement  reliées au cerveau. 

Article sélectionné par le Dr. KAMEL REMITA 29-08-2010





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Prévenir et traiter une intoxication alimentaire
 
Vomissements, diarrhées, maux de tête sont les principaux symptômes d'une intoxication alimentaire. Reconnaître ces manifestations fréquentes en été permet de mieux les traiter.
 
Chaque année, en juillet et août, les médecins notent une augmentation du nombre de victimes d'intoxications alimentaires, c'est-à-dire contaminées par un germe présent dans leur alimentation.
"Parmi les plus connus, on trouve les listeria et les salmonelles, précise Béatrice de Raynal, nutritionniste à Paris. Toutes les deux sont des bactéries naturellement présentes dans certains de nos aliments. À l'état de traces, elles ne présentent pas de risque pour le consommateur. Mais en se multipliant, elles peuvent provoquer de graves infections. L'été est la saison de prédilection de ces intoxications, car la température élevée favorise le développement des bactéries". Celles-ci s'en prennent en priorité aux œufs, aux produits laitiers, aux fromages affinés ainsi qu'aux viandes.
Vomissements, diarrhée, fièvre, maux de tête…
Les symptômes surviennent dans les deux à trois heures suivant le repas. Ce sont des vomissements, des diarrhées et le mal de ventre. Parfois, ils s'accompagnent d'une fièvre élevée (39 à 40 °C) et de maux de tête.
Dans un premier temps, mieux vaut ne pas prendre de médicaments antidiarrhéiques ou antivomitifs, car la diarrhée et les vomissements aident à expulser les bactéries de l'organisme.
Surveiller son alimentation
Il faut simplement imposer au système digestif un repos complet d'au moins vingt-quatre heures. Ce qui veut dire adopter un régime strict mais boire beaucoup d'eau minérale riche en sodium (type Vichy), pour compenser la perte en minéraux, mais aussi du bouillon et des boissons légèrement sucrées afin d'éviter la déshydratation.
Dès le lendemain, il est possible de s'alimenter, mais progressivement et en privilégiant des aliments peu agressifs pour le tube digestif, comme le riz, les légumes cuits, des biscottes, les purées de carottes et de pommes de terre et les bananes mûres.
Peu à peu, on peut revenir à un régime normal. Il est recommandé d'attendre le rétablissement total avant de consommer des aliments irritants, comme les fibres (crudités et céréales à grains entiers), les produits laitiers, les fritures, les charcuteries et les pâtisseries. Enfin, mieux vaut éviter pendant quelques jours l'alcool, les boissons à base de coca, le café, le thé et les épices.
 
Quand consulter le médecin
"Souvent, les symptômes s'atténuent dès le lendemain, puis disparaissent en deux à cinq jours sans intervention médicale. S'ils persistent et que le malade rejette tous les liquides qu'il tente de boire, mieux vaut consulter un médecin pour prévenir tout risque de déshydratation", conseille Béatrice de Raynal, nutritionniste à Paris.
Le médecin évalue le degré de gravité par un examen physique, des analyses de sang et d'urine. Dans les cas les plus graves, des échantillons des selles sont envoyés au laboratoire afin d'identifier la bactérie. Le médecin peut prescrire un antibiotique intestinal et des ralentisseurs du transit afin de juguler les selles liquides. En cas de douleurs, un antispasmodique complète le traitement. Avec celui-ci, tout doit rentrer dans l'ordre en quarante-huit heures.
Attention aux bébés et aux seniors !
Généralement sans gravité, les intoxications alimentaires peuvent se révéler dangereuses lorsqu'elles frappent les nourrissons, les enfants en bas âge et les personnes âgées, qui se déshydratent plus rapidement que les autres, leurs moyens de défense étant moindres.
Dès que ces symptômes se déclarent, mieux vaut consulter tout de suite un médecin. Si celui-ci estime que le risque de déshydratation est important, il peut proposer quelques jours d'hospitalisation. La réhydratation et le traitement médical sont alors administrés par voie intraveineuse.
Une attention particulière doit être apportée aux femmes enceintes, qui, une fois contaminées, peuvent craindre une infection généralisée, pire une méningite. Un suivi médical est indispensable.
Respecter la chaîne du froid
Pour se prémunir contre ces intoxications, lorsqu'on fait ses courses, "il est recommandé de suivre un ordre précis, explique le Dr Saldman, médecin spécialiste en hygiène alimentaire à Paris. Mieux vaut commencer par les boissons et les produits d'épicerie sèche, car ils se conservent à température ambiante, ensuite les fruits et légumes, les aliments du rayon frais et enfin les surgelés, car ils ne tiennent que trente minutes en dehors du congélateur. Pour les ramener chez soi, il faut se munir d'un sac isotherme dans lequel on met les surgelés ainsi que les œufs, les laitages et les viandes."
Il est aussi important de ne pas ranger les aliments n'importe comment dans son réfrigérateur. Dans la partie la plus froide, comprise entre 0 et 4 °C (en règle générale, juste au-dessous du bac à glaçons), c'est la place des viandes, du poisson, des charcuteries, des petits plats faits maison, des barquettes traiteur et des laitages. Dans la zone intermédiaire, dont la température est comprise entre 4 et 6 °C, il faut entreposer les légumes et les fruits cuits, ainsi que les fromages affinés. La partie la moins froide du réfrigérateur est le bac à légumes pour les produits frais (6° environ).
Pour vérifier leur bon fonctionnement, on peut placer un "mouchard" dans le réfrigérateur et le congélateur : c'est une pastille de couleur qui se colle dans le fond du frigo. Si elle est verte, tout est parfait, mais si elle vire au noir, c'est que la température n'est pas bonne ou qu'il y a eu une coupure de courant. Il est alors recommandé de tout jeter.
 
Prendre garde à la cuisson et à la conservation des aliments
Pour éviter les intoxications alimentaires, le poulet et la viande hachée doivent toujours être bien cuits : la "maladie du hamburger" et la "maladie du barbecue", qui sévissent de juin à octobre, sont généralement dues à une cuisson insuffisante des viandes. Pour être sans danger, celles-ci ne doivent présenter aucune partie de couleur rosée.
Faites également attention aux restes. "La viande, le poisson et les œufs crus sont extrêmement vulnérables aux bactéries. Pour les conserver, il est conseillé de les mettre dans une barquette d'aluminium avec couvercle, ou de les couvrir d'une feuille d'aluminium ou de cellophane, afin de les protéger de l'air, et de les consommer dans les vingt-quatre heures pour les produits crus, voire deux jours pour les plats cuisinés", recommande le Dr Saldman, médecin spécialiste en hygiène alimentaire à Paris.
Attention ! Certains aliments doivent être jetés dès la fin du repas, au risque de devenir des bouillons de culture. C'est le cas de la mayonnaise "maison", des sauces, des huîtres ouvertes, des feuilles de salade mélangées à la vinaigrette et des glaces décongelées. Au moindre doute ou si l'aliment présente une odeur "bizarre", mieux vaut jeter le tout.
Manger à l'extérieur sans risque
La prudence s'impose pour les déjeuners à l'extérieur. Mieux vaut éviter de craquer pour deux boules de glace chez un vendeur en roulotte. "Une glacière ne maintient pas le même niveau de température en début et en fin de journée. Cela peut interrompre la chaîne du froid et accélérer la prolifération des bactéries", met en garde Béatrice de Raynal, nutritionniste à Paris.
Les pâtisseries à base de crème au beurre, les mille-feuilles ou les éclairs sont potentiellement dangereux. Mieux vaut choisir des tartes ou les viennoiseries. Attention aux salades toutes prêtes, comme le céleri rémoulade, ou aux salades de pomme de terre mélangées à des œufs et à de la mayonnaise.
Allergie et intoxication : quelle différence ?
Une intoxication alimentaire est bien différente d'une allergie. La première résulte de la consommation d'une bactérie qui a contaminé nos aliments. Dans le cas d'une allergie, l'aliment est sain, mais l'organisme de la personne allergique ne le supporte pas et le perçoit à tort comme dangereux. Quand elle le consomme, l'organisme produit, pour se défendre, des anticorps spécifiques de l'allergie, qui déclenchent à leur tour des symptômes comme des plaques d'eczéma ou des problèmes respiratoires…
Source : Dossier de la famille.
       Article proposé par Dr. Ahmed REMITA   
       (13/06/2009)

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Le
générique : un médicament à part entière

Dans le contexte socio-économique actuel, la prescription

Médicaments, en particulier de médicaments génériques, fait l’objet de nombreux débats. Le coût et le niveau de remboursement des médicaments sont un grand sujet de discussion entre les autorités politiques et l’industrie pharmaceutique. Beaucoup de médecins se méfient, hésitent à prescrire des génériques...

QU’EST-CE

QU’UN MÉDICAMENT GÉNÉRIQUE ?

Quand un laboratoire crée un nouveau médicament original, il dépose un brevet qui lui garantit une exclusivité moyenne de 20ans. Après 20 ans, les laboratoires concurrents B, C, D, E... ont chacun le droit de développer, de fabriquer et de commercialiser un médicament moins cher et équivalent au médicament original.

   Le médicament générique est défi- ni de la façon suivante : un médicament à usage humain essentiellement similaire à un médicament autorisé de- puis au moins 10 ans. Le médicament générique doit contenir la même quantité en principe actif et être de même forme pharmaceutique que le médicament original. Par contre, l’apparence, la couleur, le goût peuvent différer.  Le médicament générique ne peut pas avoir de nouvelles indications par rapport au produit de référence.

   Les médicaments génériques ne sont pas soumis à une procédure complète, mais  à une procédure abrégée. Il n’est pas nécessaire de fournir les sultats d’essais pharmacologiques, toxicologiques ou cliniques. Mais il faut démontrer que le médicament générique est essentiellement similaire à l’original, ce qui signifie la même composition qualitative et quantitative en principe actif, la même forme galénique et  surtout une bioéquivalence..

   La notion de bioéquivalence  recouvre plusieurs aspects : équivalence pharmaceutique, biodisponibilité, va- leurs de C max (pic de concentration plasmatique) et T Max (délai d’apparition de ce pic après la prise du médicament) similaires, ce qui permet d’assumer l’équivalence thérapeutique.

PRODUCTION

DES MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES

Les médicaments génériques peuvent être produits lorsque le brevet tombe dans le domaine public ou en l’absence de brevet. Les médicaments encore protégés par un brevet nexistent pas sous forme rique. En effet, pendant 20 ans,

 la composition chimique d’un médicament est protégée par un brevet attribuant l’invention du médicament à une société qui a seule le droit de l’exploiter. Ce monopole temporaire permet de rembourser les frais de recherche occasionnés par la création

du médicament.

    Les génériques sont produits soit par des sociétés spécialisées, soit par de grandes sociétés pharmaceutiques qui souhaitent défendre leurs produits tombés dans le domaine public.

TYPES DE GÉNÉRIQUES

 La «copie  conforme» : c’est la copie conforme du médicament original même M, Q. FG, E) produit par le même laboratoire pharmaceutique.

    Les médicaments essentiellement similaires : l’excipient change mais ni PA, ni sa quantité, ni la FG. Ces nériques doivent également prouver leur bioéquivalence avec le  médicament original. L’essentiel est que  le générique  soit rigoureusement bio équivalent, qu’il se distribue dans l’organisme exactement comme le produit de référence : même cinétique, même taux, etc. D’où naturellement les mêmes effets attendus, tant positifs... qu’indésirables.

POURQUOI UN GÉNÉRIQUE EST-IL MEILLEUR MARCHÉ QU’UN ORIGINAL ?

Les frais de recherche et de veloppement (R&D) d’un médicament générique sont beaucoup plus bas que pour le médicament original, car seuls les frais d’»enrobage» de la molécule  et de marketing sont nécessaires à son développement. Les frais de recherche et de développe- ment ont été financés par la firme commercialisant le médicament original

(Princeps). C’est pourquoi les médicaments génériques, qui n’ont pas de frais de R&D, peuvent se permettre d’être environ 30% meilleur marché que le médicament original.

DIFFÉRENCES

ET POINTS COMMUNS ENTRE UN MÉDICAMENT ORIGINAL

ET LE GÉNÉRIQUE

Le médicament générique n’est pas à 100% identique au médicament original. D’un point de vue chimique (molécule, par exemple paracétamol), les 2 médicaments se ressemblent parfaitement. En revanche, concernant l’effet du générique face à l’original, des différences peu- vent survenir : par exemple, l’effet peut apparaître plus rapidement ou peut être plus ou moins important, Les médicaments génériques sont donc identiques ou équivalents à un médicament de marque. Leur nom est différent car ils sont produits et vendus sous le nom chimique de la molécule active. La posologie, les indications et contre-indications, les effets secondaires et les garanties de sécurité des génériques sont les mêmes que ceux du princeps. Seuls les excipients (l’enrobage) peuvent varier, ce qui peut entraîner de nouveaux effets secondaires ou certaines contre-indications, comme les allergies.   La différence majeure est qu’un médicament générique est vendu à un prix moindre, mais sa fabrication ré- pond aux mêmes normes d’exigence que tous les autres médicaments, du point de vue des contrôles effectués par l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé, de la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché et des engagements des laboratoires sur la qualité du produit.

LES EXCIPIENTS

Si  le principe actif d’un médicament générique est toujours identique, la nature des excipients peut différer d’un produit à l’autre.  Certains excipients peuvent être dotés d’effets notoires, c’est-à-dire que leur présence peut nécessiter des précautions d’emploi, avec éventuellement une dose seuil acceptable. Ces excipients notoires peuvent éventuellement être à l’origine de manifestations allergiques ou d’intolérance.

 LES MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES,

RISQUES & EFFICACITÉ

Le générique doit être essentiellement similaire au médicament original. Dans quelques cas, des différences ont été rapportées entre les deux produits en ce qui concerne les taux plasmatiques. On peut craindre que pour des médicaments dont l’effet thérapeutique est étroitement lié au taux plasmatique, lorsque l’équilibre est atteint avec un médicament (que ce soit l’original ou le générique), la modification du médicament peut entraîner une modification du taux plasmatique.

    Quelques études concernant essentiellement des médicaments du système nerveux central ont mis en évidence ce type de problème, dans le cas de la phénytoïne par exemple, dont l’index thérapeutique est étroit. De petites modifications de la composition de la forme administrée peuvent donc modifier sa biodisponibilité ou l’aggravation clinique en terme de nombre de crises.

    Il nexiste pas de médicament nérique de la phénytoïne. Certains points, apparemment de détail, peu- vent parfois compliquer l’utilisation pratique de l’un ou de l’autre médicament générique. La forme apparente peut être assez différente, le trait de sécularité peut être peu marqué et donc peu efficace. Pour certains produits, tous les dosages ne sont pas disponibles. Ceci ne devrait pas être accepté. La couleur des comprimés peut induire des confusions et dès lors des erreurs de prise, surtout en cas de do- sages multiples. La taille des comprimés peut être différente, avec éventuellement des implications chez des patients qui auraient des troubles de la déglutition ou chez des enfants.

BIOÉQUIVALENCE

  On définit en outre la  C max (concentration plasmatique maximale) et le T max (temps après lequel la concentration maxima- le est atteinte). On assume une efficacité thérapeutique identique lorsque la biodisponibilité  mais également la C max et le T max sont similaires.

   Les études de bioéquivalence sont indispensables pour la mise sur le marché de médicaments génériques.

    On considère que pour la plupart des médicaments génériques, les va- leurs mesurées C max et T max doivent se trouver dans un intervalle autour de la moyenne située entre 0,8 et 1,25. Les valeurs sont exprimées en échelle logarithmique, de sorte qu’un écart symétrique autour de la valeur moyenne correspond aux valeurs de ln 0,80 (-0,223) et ln 1,25 (+0,223).

    Pour des produits à index thérapeutique étroit (anti-épileptiques, anticoagulants, antidiabétiques, anti-arythmiques, broncho-dilatateurs...), l’intervalle de confiance autorisé est encore ré- duit : les valeurs doivent être comprises entre 0,9 et 1,11.

    Deux médicaments sont bio équivalents lorsqu’ils présentent la même évolution de concentration sanguine en fonction du temps. Il faut donc que la quantité de principe actif qui atteint les cellules défectueuses et la vitesse à laquelle ce phénomène se réalise soient identiques. Il est habituel d’accepter dans les essais cliniques une variabilité de plus ou moins 20% pour accepter la bioéquivalence entre un médicament d’origine et un médicament générique.

    Il faut noter que cette définition de la bioéquivalence ne concerne que les concentrations plasmatiques du médicament. On admet pour les médicaments génériques une équivalence d’effets thérapeutiques si la bioéquivalence est démontrée. En effet, il y a équivalence thérapeutique lorsque, dans certaines limites, l’efficacité et les effets secondaires de deux médicaments sont identiques. Etant donné que la preuve de l’équivalence thérapeutique demande un grand nombre d’études cliniques, souvent difficiles à exiger, cette preuve est en général in- directement apportée par la démonstration de la bioéquivalence..

   Donc, pour qu’un médicament générique soit considéré bio équivalent à la spécialité de référence, il faut que les valeurs exprimant la quantité et la vitesse (C max, T max) de passage du principe actif au niveau systémique ne diffèrent pas de plus de 20%, c’est -à- dire -10% +10%. Ceci représente parfois un écart important, mais en néral compatible avec les variations observées en médecine.

LES MÉDICAMENTS DE RÉFÉRENCE

Parmi les produits qui sont con- sidérés comme étant moins chers, il y a les médicaments dits

«De référence». Il s’agit de spécialités originales qui font partie du système de remboursement de référence.

GÉNÉRIQUES

ET QUALITÉ DOUTEUSE

Toute la méfiance à l’égard des génériques se résume à l’expression « s’agit-il vraiment du même médicament ? ». Un doute facilement levé lorsqu’on connaît les exigences auxquelles chacun de ces produits doit répondre pour obtenir le droit d’être commercialisé. Tout laboratoire pharmaceutique demandant une AMM doit apporter les informations certifiant que le nouveau produit répond en tous points aux exigences réglementaires en vigueur. L’obstacle principal à la prescription de médicaments génériques provient de la fiance des médecins à leur égard. Cette méfiance est souvent peu argumentée. Elle est probablement parfois alimentée par le point de vue de l’industrie pharmaceutique et une information approximative sur la qualité ou les propriétés des nériques. Un médecin hésitant induira cette méfiance à des patients, ce qui permettra de garder toujours le doute vis-à-vis des génériques.

   La consommation de générique est nettement inférieure par rapport aux pays développés. «L’utilisation du dicament générique en Algérie ne re- présente que 14,6%, alors que ce taux est de l’ordre de 50% dans les pays développés. Malgré son efficacité.  

INTÉRÊT

DES MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES

Les médicaments génériques étant  20 à 80% moins chers que les médicaments princeps, ils permettent de réduire les dépenses des systèmes de santé. Comme le médicament générique revient moins cher, il en est de même pour l’assurance maladie. C’est autant d’économies réalisées pour le remboursement. Cet- te diminution de prix doit représenter pour le patient un avantage réel, in- dépendamment des remboursements dont ce médicament bénéficie..

    La plupart des maladies peuvent être soignées avec des médicaments génériques.   Il en existe déjà pour les affections les plus courantes et pour les principaux traitements, qu’ils soient de courte ou de longue durée. Aujourd’hui, grâce à leur diversité, on peut soigner la plupart des maladies avec des médicaments génériques, que ces maladies soient aiguës (infections, mal de dos...) ou chroniques (hypertension arrielle, diabète, bronchite chronique...), qu’elles soient bénignes (toux...) ou sérieuses (infarctus, cancer...).

QUALITÉ - SÉCURITÉ – EFFICACITÉ

Ces critères complémentaires peuvent difficilement être dissociés et expriment la qualité, au sens large du terme.

La qualité dépend, entre autres :

- des matières premières: PA, excipients,

- de la fabrication,

- du conditionnement,

- de la validation des procédures analytiques,

- de la stabilité.

La sécurité (ou innocuité) est déterminée par les études :

- de pharmacocinétique,

- de toxico cinétique et de toxicologie,

- de carcinogenèse,

- de tératogenèse.

    L’efficacité est démontrée par les es- sais cliniques en général.

LES INCONVÉNIENTS

Les comprimés génériques ont souvent une taille et une cou- leur différentes et ils ont parfois

Un autre goût. Il est important de choisir le générique dont les caractéristiques ressemblent le plus à celles de la prescription médicale précédente. Dans certains cas exceptionnels (et connus), la présence d’adjuvants peut provoquer une réaction allergique. Tout médicament peut occasionner des effets secondaires.  Le médicament générique est dépourvu de certaines améliorations thérapeutiques par rap- port au dicament original, donc de certaines efficacités. Comme il peut ne pas reprendre toutes les indications du pro- duit de référence. L’efficacité du traitement pourra avoir un délai plus long.

   Enfin, comme pour tout médicament, il peut y avoir des perturbations du métabolisme des glucides, des lipides ou des protéines. 

DANGERS

DU MÉDICAMENT GÉNÉRIQUE

Pour tout médicament, princeps ou générique, il peut exister des allergies, parfois très graves. Les effets indésirables sont des effets imprévisibles qui apparaissent aux doses normales chez certains patients. Leur survenue est plus fréquente lorsque plusieurs médicaments sont associés.

   Les effets latéraux ne sont pas les effets thérapeutiques recherchés mais des effets inévitables qui surviennent aux doses normales chez tous les su- jets. Par exemple, les antihistaminiques utilisés lors des allergies entraînent quasiment tous de la somnolence. Cela peut engendrer  certaines situations graves, surtout avec les médicaments fortement métabolisés. La surveillance des paramètres vitaux de certaines fonctions semble être obligatoire (ex. TGO, TGP, CREA...). Une surveillance de la formule sanguine, de la fonction hépatique et rénale est nécessaire quand le traitement se pro- longe sur une longue période.

    Exemple : Ibuprofen, Upfen. Quelques modifications biologiques ont pu être observées, notamment hépatiques, comme l’augmentation  transitoire des transaminases. Ou encore hématologiques : agranulocytose, anémie hémolytique...

    Générique ou non, un médicament n’est jamais sans danger donc. Certaines précautions particulières d’emploi doivent être respectées (que ce soit un générique ou un princeps), soit pour préserver l’efficacité du médicament, soit pour limiter ses effets secondaires.  Il faut toujours respecter la dose thérapeutique pour éviter les effets toxiques  qui surviennent lors d’un surdosage. Il ne faut  jamais dépasser la dose efficace prescrite. Il faut respecter ainsi les contre-indications. Certaines personnes ne doivent pas prendre certains médicaments car, chez elles, leur prise peut provoquer des troubles parfois très graves. Il s’agit par exemple de personnes qui souffrent d’une allergie reconnue à un produit donné, qui souffrent d’une maladie incompatible avec la prise de ce médicament (par exemple, les maladies cardiovasculaires sont une contre-indication à la prise de la pilule contraceptive).

  CONCLUSION

  En conclusion, les médicaments génériques sont essentiellement similaires aux médicaments originaux. Les mesures prises pour leur enregistrement, les contrôles de qualité, les divers tests exigés par les autorités permettent d’assumer une équivalence thérapeutique,

    Des différences au niveau du trait de sécularité, de la taille ou de la for- me, mais surtout la présence d’excipients notoires peuvent justifier des précautions d’utilisation.

  Le prix n’est pas lié à la qualité : dans l’industrie pharmaceutique, un produit moins cher n’est pas synonyme de moins bonne qualité. Pour les médicaments génériques, un prix moins élevé signifie uniquement que les investissements liés à la recherche ne sont pas imputés sur le prix du médicament. Les médecins accordent souvent prioritairement leur confiance aux médicaments de référence qu’ils connaissent et prescrivent depuis longtemps.

    Par rapport à un  médicament princeps, une part non négligeable des assurés  n’est pas encore totalement  convaincue que le médicament générique :

 - est aussi r,

 - est aussi efficace,

 - est de même composition,

 - peut avoir une forme différente,

 - en plus, certaines pathologies ont bien marché avec le générique.

  Source : JOURNAL DE MEDECINE ET DE PHARMACIE.

Sélectionné par le Dr. Ahmed REMITA 
( 22/04/2009/
LES ADDITIFS ALIMENTAIRES
Les additifs alimentaires sont définis par un décret du 18 septembre 1989 :
« On entend par additif alimentaire toute substance habituellement non consommée comme aliment en soi et habituellement non utilisée comme ingrédient caractéristique dans l'alimentation, possédant ou non une valeur nutritive, et dont l'adjonction intentionnelle aux denrées alimentaires, dans un but technologique au stade de leur fabrication, transformation, préparation, traitement, conditionnement, transport ou entreposage, a pour effet, ou peut raisonnablement être estimée avoir pour effet, qu'elle devient elle-même ou que ses dérivés deviennent, directement ou indirectement, un composant des denrées alimentaires. »



Un additif usuel
Les additifs alimentaires ont connu un développement important, notamment avec les nouvelles gammes de produits allégés. Mais certains d’entre eux sont connus et utilisés depuis longtemps, comme le sel, le vinaigre ou le salpêtre (nitrate de potassium).
Les additifs sont des substances naturelles ou synthétiques ajoutées aux aliments ou aux boissons pour faciliter leur fabrication et leur conservation, mais aussi pour améliorer leur flaveur (goût, odeur), leur couleur ou leurs qualités nutritives.
Origine
Les additifs sont soit dérivés de la houille ou du pétrole, soit extraits de tissus animaux (carmin de cochenille), d'algues (alginates et carragheenates, etc.) ou de végétaux (chlorophylles, farines de graines de caroube, de tamarin, etc.). La plupart des épaississants sont extraits des végétaux. D’autres encore sont synthétisés par des micro-organismes, comme ceux qui transforment les sucres du chou en acide lactique, lors de la préparation de la choucroute.
 
Nomenclature

Vinaigre
Le nombre d'additifs actuellement autorisés est très variable d'un pays à l'autre. Il en existe près de 3 000 aux États-Unis, 827 en Europe et 354 en France. Un certain nombre d'entre eux sont considérés comme allergènes.
Une réglementation européenne sur l'étiquetage des produits destinés à l'alimentation a été instaurée en 1972. Chaque additif est désigné par un code à une lettre indiquant sa provenance (E pour la Communauté européenne) suivi de 3 chiffres indiquant sa nature (E 100 pour les colorants, E 200 pour les conservateurs, E 300 pour les antioxydants, E 400 pour les émulsifiants et les épaississants, etc.). Ainsi, E 260 correspond à l’acide acétique, ou vinaigre, agent de conservation des oignons et des cornichons, E 220 correspond à l’anhydride sulfureux, qui s'oppose sélectivement au développement des bactéries et des moisissures tout en laissant indemnes les levures responsables de la fermentation du vin…
Exemples d'étiquettes alimentaires
 
Fromage blanc sucré avec des fruits (Danone)
Composition
Fromage blanc à 46 % de matières grasses (lait écrémé,
crème et ferments lactiques)
63 %
Fruits :
– pêches - pêches de vigne 10,1 %
– abricots 9,9 %
Lait écrémé, sucre 9,6 %
Sirop de glucose, produit à base de protéines laitières
Épaississants :
- E 422
- E 440
- E 412
- E 410
Gélatine, arômes, jus de sureau
Colorants :
- E 160 C
- E 120
Valeur nutritionnelle pour 100 g
Valeur énergétique moyenne 578 kJ
Protéines 5,2 g
Glucides 15,4 g
Lipides 6,2 g
 
Diversité
Il existe une grande variété d'additifs alimentaires, classés, selon leur mode d'action, en 25 familles, par les directives de la Communauté européenne. Parmi celles-ci, on distingue :
les colorants qui peuvent être naturels (comme le carmin de cochenille extrait d'un insecte) ou de synthèse. Ils modifient le goût, l’odeur, la couleur, la texture de l’aliment en fonction des attentes du consommateur ;
les conservateurs qui inhibent le développement des micro-organismes pathogènes et/ou réduisent la quantité d’eau disponible pour leur développement ;
les antioxydants ou antioxygènes qui empêchent la formation de radicaux libres d'oxygène et ralentissent les réactions d'oxydation à l'origine du rancissement ou du brunissement des fruits et légumes. Certaines de ces molécules existent à l'état naturel, comme la vitamine C (acide ascorbique) contenue dans les fruits ou la vitamine E présente dans les huiles ;
les émulsifiants, les gélifiants et les stabilisants : les deux premiers augmentent la viscosité de la préparation ; les stabilisants comme les polyphosphates sont utilisés en charcuterie.

Assortiment de bonbons
D'autres additifs, utilisés à des fins diététiques, renforcent les qualités organoleptiques des aliments :
les arômes artificiels utilisés en raison du coût élevé des arômes naturels. Ce sont des molécules produites par synthèse, soit identiques à celles des arômes naturels, soit nouvelles comme l'éthyl-vanilline (arôme vanille) ;
– les édulcorants, substances à fort pouvoir sucrant. On en distingue deux grandes catégories :
les édulcorants massiques ou polyols qui sont obtenus par hydrogénation à partir de sucres simples (sorbitol, xylitol, lactitol, isomalt, etc.) ou à partir de différents produits de l'hydrolyse de l'amidon (maltitol, lycasins). Ces substances sont largement utilisées dans la fabrication de produits sucrés comme les bonbons, les chewing-gums, les crèmes glacées et les chocolats ;
les édulcorants intenses naturels ou de synthèse ;
les exhausteurs de goût sont des substances qui ne modifient pas le goût des aliments, mais accroissent l'intensité de la perception olfacto-gustative. Le plus utilisé est le monoglutamate de sodium (MSG) ;
les renforçateurs de goût sucré comme le sorbitol et le glycérol ;
les acidulants comme les acides citrique et gluconique.
 
Effets sur la santé
Les additifs alimentaires ne sont généralement pas nocifs pour la santé (PDF, 20 ko) dans les conditions d'utilisation spécifiques autorisées. Cependant, un certain nombre de colorants et de conservateurs sont suspects ou dangereux et il convient de les éviter. Certains additifs sont allergènes ou/et cancérigènes. Parmi les conservateurs et les émulsifiants, certains agissent sur l'appareil digestif en provoquant des irritations du tube digestif ou des ralentissements de la digestion ; d'autres ont une action sur la fixation de la vitamine B1 ou sur le taux sanguin de cholestérol.
 
 
 
Effet sur la Santé des Additifs alimentaires
Colorants ,Conservateurs ,Antioxydants ,Emulsifiants.
Suspects
E 104, E 122, E124,
E 127, E 130, E 131
E 132, E 141, E 142
E 150, E 151, E 171
Dangereux
E 102, E 103, E 105,
E 110, E 111, E 121,
E 123, E 124, E 151,
E 152
E 210, E 211, E 212
E 213, E 214, E 215,
E 216, E 217, E 218,
E 236, E 237, E 238,
E 239, E 240, E 241
Cancérigènes
E 123, E 142
E 210, E 211, E 212,
E 213, E 214, E 215,
E 216, E 217, E 218,
E 236, E 237, E 238,
E 239
Allergènes
E 105, E 110, E 120
E 123, E 124, E 125
E 126
E 210, E 211, E 212,
E 213, E 214, E 215,
E 216, E 217, E 218,
E 311, E 312, E 330,
E 331, E 332, E 333
Action sur le tube
digestif (irritation,
perturbations et
ralentissement de
la digestion)
E 220, E 221, E 222,
E 223, E 224; E 225,
E 226, E 227, E 290
E 338, E 339, E 340,
E 341, E 450, E 460,
E 461, E 462, E 463,
E 464, E 465, E 466,
E 470, E 471, E 472,
E 473, E 474, E 475,
E 476, E 477
Action négative sur
la fixation de la
vitamine B1
E 220, E 221, E 222
E 223, E 224, E 225
E 226, E 227
Augmentation de la
cholestérolémie
E 320, E 321
© SCÉRÉN - CNDP
Créé en décembre 2001. Actualisé en novembre 2006 - Tous droits réservés. Limitation à l'usage non
commercial, privé ou scolaire.
                                    Sélectionné par : Dr Kamel REMITA
                                     (23/03/2009)

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La migraine.

Définition
Le plus souvent minimisée par l'entourage, la migraine est pourtant une affection vraiment handicapante pour la personne atteinte.
18 % de la population souffre de migraines. Elle est présente dans tous les milieux, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, et à tout âge. Elle est tout de même plus fréquente et plus sévère dans la première moitié de la vie.
Les causes
L'origine des migraines reste confuse. Des gènes transmettraient une prédisposition : ils modifieraient l'activité des neurones. Il existe d'ailleurs des familles de migraineux.
Autre hypothèse : les crises seraient causées par une inflammation de certains nerfs. En effet, le cerveau est entouré par des enveloppes : les méninges. Les vaisseaux sanguins qui les traversent contiennent, comme tous les vaisseaux, des nerfs.
Ce sont ces nerfs qui souffriraient d'une inflammation. D'où une dilatation des vaisseaux et une stimulation des nerfs du visage et du crâne.  Dans ce cas, les médicaments agiraient sur deux facteurs : en réduisant le diamètre des vaisseaux ou en diminuant la sensibilité de ces nerfs.
Les hormones sont aussi mises en cause lorsque les crises surviennent pendant les règles. La chute de la production d'œstrogènes serait le principal déclencheur. Il y a souvent une amélioration pendant la grossesse et après la ménopause.
Prévention et traitements
La migraine peut débuter dès l'âge de 2 ans. Sa fréquence est souvent sous-estimée. Mais à 15 ans, huit adolescents sur cent sont migraineux, essentiellement les filles. Lorsque l'on souffre de crises régulières, il faut apprendre à gérer les douleurs au quotidien
Les adultes eux aussi doivent apprendre à vivre avec leurs crises. Il n'est vraiment pas facile de les concilier une activité professionnelle ou familiale. On essaie donc d'apprendre à reconnaître les facteurs déclenchants, comme le stress, et à utiliser les bons médicaments.
En effet, la migraine n'est pas une fatalité. On sait actuellement soulager la douleur.
Il existe deux grands types de traitements : ceux qui soulagent la douleur, à utiliser lors de la migraine, et les médicaments de fond. Il faut les prendre régulièrement pour agir sur la maladie en général, et pas seulement sur la crise. Ils sont assez nombreux, les plus connus sont les bêtabloquants, initialement destinés aux maladies du cœur, et certains anti-épileptiques.
Il y a quelques années, les triptans ont révolutionné le traitement de la crise de migraine. Mais les recherches ne s'arrêtent pas là.
 
                                                                                                          France 5.TV
                                           Sélectionné par Dr Ahmed REMITA
                                            (02/02/2009)

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Injection intramusculaire
La voie intramusculaire d'injection (IM) est utilisée en médecine dans les cas d'urgence, notamment dans les interventions psychiatriques pour injecter des produits sédatifs. Cette voie thérapeutique est aussi utilisée pour lutter contre les douleurs aiguës (colique néphrétique - colique hépatique) avec des antalgiques ou pour injecter des antibiotiques.
Les sites d'injection préférentiels sont : le quadrant supéro-externe du muscle grand fessier, le deltoïde, plus rarement le quadriceps.
Le produit injecté peut être absorbé plus ou moins rapidement en fonction de ses propriétés chimiques.
Notons que, afin d'être certain de ne pas être accidentellement en intraveineux, l'opérateur doit tirer sur le piston de la seringue pour vérifier l'absence de reflux avant d'injecter.
Exemples de produits administrés par voie IM :
Avantages - inconvénients [modifier]
  • Le muscle est un volume qui ne possède pas d'espace vide peut recevoir une substance supplémentaire, mais la quantité injectée doit donc être réduite (10 cm³ représentent déjà un gros volume).
  • La vitesse de résorption est aléatoire
  • Les vasoconstricteurs puissants (adrénaline) peuvent provoquer une contraction intense du muscle, qui retient le produit localement, ce qui provoque des dégâts locaux
  • Le traumatisme musculaire est susceptible de provoquer un saignement difficile à interrompre (ce type d'injection doit être évité chez une personne susceptible de faire un infarctus du myocarde).
  • En cas de faute d'asepsie, il peut se former un abcès dans le muscle
  • En cas de difficulté à trouver une veine, la voie intramusculaire a l'avantage d'être toujours facile à réaliser.
  • C'est une voie à éviter en cas de risque hémorragique (trouble de la coagulation ou traitement anticoagulant : héparine ou coumarinique)
  • La localisation du site d'injection (quart supéro-externe) est très importante à respecter afin de ne pas léser le nerf sciatique.






How to Give an Intramuscular Shot: Illustration

            Préparé par : Dr Kamel REMITA

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La vitamine B12.
Une protection contre l'anémie.
 
     La vitami
ne B12 ne peut être disponible que dans les aliments d'origine animale comme les œufs, le fromage, le lait, le hareng, le thon…ainsi les végétariens -qui refusent aussi les œufs ou les laitages connaissent de vrais problèmes -pour couvrir leur besoins en vit B12 par le biais de leur nourriture. Les champignons et les algues marines sont quelques unes des rares sources de vit B12 chez les végétaux.
 
 * la principale fonction de la vitamine B12 cobalamine est la formation de globules rouges ou hématies.
Bien que ce soit la vitamine dont nous avons le mois besoin (01 mcg quotidien suffit,soit un filet de thon par exemple),une carence de celle-ci peut occasionner de sérieux problèmes de santé et notamment une forme d'anémie dite – pernicieuse-:les premières symptôme en sont la fatigue et l'épuisement au moindre effort.
De même, lors d'un examen sanguin on observera une baisse de la quantité d'hémoglobine et une augmentation de la taille hématies.
 
    * la vitamine B12 participe également au métabolisme des nutriments, en étroite collaboration avec d'autres vitamines.
Par ailleurs, elle contribue a améliorer la mémoire et la concentration, nous protége contre les allergène et les substance toxiques et nous est nécessaire pour maintenir en bon état notre système nerveux.
 
                            Sélectionné par : le Dr Ahmed REMITA
 
                                                   Magazine:SANTE hebdo       
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CONSANGUINITELE VRAI ET LE FAUX ?
 

  La consanguinité désigne la parenté, par le sang, de personnes ayant un ancêtre commun. Il en existe de différents degrés.

 

  Selon la loi, un père et son fils sont parents au premier degré, un frère et une sœur sont parents au deuxième degré, des cousins "germains" sont parents au quatrième degré. L'Eglise catholique, par exemple, n'a pas les mêmes calculs, puisqu'elle estime que des cousins germains sont liés au deuxième degré de parenté.

 

  Ainsi, le mariage entre cousins germains n'est pas vu de la même façon partout dans le monde : aux Etats-Unis, il est rare, seule une union sur 1 000 est concernée, et est illégal dans plus de la moitié des Etats ; dans les pays du Moyen-Orient, au contraire, un mariage sur deux est entre cousins germains.

 

  En Algérie, 38% de mariages consanguins en 2007.Elle demeure le pays le moins touché comparé à l’Egypte et à la Tunisie, la Jordanie (55%), l’Arabie saoudite (50%), le Koweït (54%).

 

  Cependant des pays comme le Maroc (19,87%) et Oman 38% sont moins touchés par ce phénomène traditionnel qui demeure un tabou mais qui engendre des dégâts et des retombées néfastes sur la santé de l’individu sur plusieurs générations.

 

  Une étude réalisée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement (Forem) a démontré que les mariages consanguins sont encore fréquents en Algérie et ce, malgré les risques que cela peut engendrer.. Bir El-Ater commune de (Tébessa) vient en tête du classement avec un taux de 85% de cas de consanguinité, alors que le taux le plus faible est enregistré à Annaba avec seulement 16,2%. La capitale occupe un taux important, même s’elle reste en dessous de la moyenne nationale (26,6%).

 

 Les idées reçues :

 

 En France, il est interdit d'épouser un ascendant en ligne directe, un descendant ou son conjoint, un frère ou une sœur, un oncle ou une nièce, une tante ou un neveu. Mais le mariage civil entre cousins germains est autorisé.

 

  Malgré ça, il existe un mythe, popularisé tout le long du XIXe siècle, de la tare héréditaire ou congénitale, et de l'influence néfaste d'une consanguinité importante. Pourtant, bien avant cela, la consanguinité était largement pratiquée.

 

  Jusqu'au XIIe  siècle, le mariage avait pour but de conserver le patrimoine au sein de la famille et d'empêcher les étrangers d'entrer dans le clan. Les unions consanguines étaient donc monnaie courante, jusqu'à ce que l'Eglise romaine impose un modèle de mariages et interdise ceux qui étaient consanguins jusqu'au septième degré.

 

  Au siècle suivant, l'interdiction s'assouplit et cautionne les mariages jusqu'au quatrième degré. Petite anecdote : la proclamation des bans est instaurée à la même période par l'Eglise catholique pour empêcher les mariages clandestins entre personnes de la même famille !

 

  Aujourd'hui, en France, les unions entre cousins souffrent toujours d'une mauvaise image.

 

  Les risques pour les descendants

 

  Nous possédons tous vingt-trois paires de chromosomes, comprenant

 

vingt-deux paires dites "autosomiques" et une paire de chromosomes sexuels - chez l'homme, XY, et chez la femme, XX.

 

  Chaque chromosome définit de nombreux caractères physiques : la couleur des yeux, la taille ou la couleur de peau. Lorsque les parents donnent naissance à un enfant, ils lui transmettent chacun la moitié de leur patrimoine génétique. Plus il y a de mélange de populations différentes, plus les gènes transmis sont différents.

 

  Nous portons tous des petites anomalies génétiques, appelées mutations, qui sont minimes et ne provoquent pas forcément de handicap. Dans une même famille, ces anomalies sont souvent les mêmes.

 

  Si des membres d'une même famille se marient, ils multiplient les risques de transmettre à une ou plusieurs mutations à leurs enfants, et donc des maladies. Consulter un généticien permet d'étudier les risques d'affection pour les enfants.

 

  Pour un enfant issu d'une union consanguine, les malformations, les maladies génétiques ou les arriérations mentales seraient légèrement plus fréquentes et le risque de fausse-couche serait augmenté.

 

  Prenons l'exemple de la sécrétion de l'insuline et admettons qu'il y a, dans un chromosome, deux gènes qui codent pour la sécrétion de l'insuline.

 

  Chaque parent donne un de ses gènes. Disons par exemple que chez moi, mon père m'en a donné un qui est très bien et ma mère un qui est un peu fatigué. Le résultat de cette addition, on appelle ça l'expression, c'est que ça ne va pas trop mal, grâce à celui du père.

 

  Le problème, c'est que, dans une même famille, vous avez des chances de retrouver des gènes communs. Si des cousins font un enfant ensemble, il se peut que cet enfant ait reçu, pour l'insuline, exactement le même gène de ces deux parents.

 

  Si il reçoit le gène "très bien", genre celui du père, c'est gagné, il ne sera jamais diabétique, mais imaginez qu'il reçoive le gène "fatigué", il n'aura pas un gène qui corrige la déficience de l'autre ".

 

    LES PRINCIPALES MALADIES

 

  Mucoviscidose

 

Atteinte pulmonaire

 

Atteinte intestinale et pancréatique

 

 1/3000 cas

 

Autosomique récessif (chromosome 7) CFTR

 

(Canal permettant le passage d’ion et d’eau)  10 dépistage néonatal systématique

 

  Myopathie de Duchenne

 

Atrophie musculaire, atteinte cardiaque

 

1/3000 cas

 

Lié à l’X récessif Dystrophine

 

(Protéine de structure du muscle)

 

    Maladie de Steinert

 

 Forme classique : myotonie, atteinte cardiaque,

 

calvitie et/ou cataracte précoce ;

 

Forme congénitale : hypotonie majeure, retard mental

 

 1/25000 cas

 

 Autosomique Dominant

 

  Syndrome de l’X Fragile

 

Garçons : Retard mental, dysmorphie faciale, macroorchidie;

 

Filles : retard mental plus modéré Garçons : 1/4000

 

Filles : 1/8000 Lié à l’X dominant  FMR1

 

(protéine de liaison à l’ARN) 23  

 

  Surdités isolées

 

 Surdité manifeste avant l’apprentissage de la parole,

 

non associée à des atteintes d’autres organes

 

  Autosomique récessif

 

  Albinisme oculocutané

 

Absence (ou déficit) de pigmentation de la peau, des cheveux et de la rétine   Autosomique récessif

 

(différents chromosomes)

 

Syndrome de Rubinstein -Taybi

 

Anomalies de la face, des mains, des pieds, de certains organs internes, retard mental 1/125000 cas

 

Autosomique dominant

 

(chromosome 16) CREBBP

 

(coactivateur de transcription)

 

 Maladie de Huntington

 

Maladie neurodégénérative, mouvements anormaux

 

 1/5000 cas

 

 Autosomique dominant

 

(chromosome 4) Huntingtine

 

(Rôle mal connu : transport de certaines protéines ?)

 

 Maladie de Charcot-Marie-Tooth

 

Atrophie musculaire, Neuropathie sensitive des membres

 

 1/2500 cas

 

 Autosomique dominant ou récessif, ou lié à l’X

 

(Différents chromosomes) PMP22

 

 Amyotrophie spinale infantile

 

 Maladie neuromusculaire avec dégénérescence de neurones moteurs

 

 1/6000 cas

 

Autosomique récessif

 

(chromosome 5) SMN1

 

 AUTRES

 

 Le bec de lièvre

 

 Les cardiopathies

 

 Les trisomies

 

 Les anémies hémolytiques

 

 Les hydrocéphalies

 

 Lhémophilie ………………

 

 Et Pourtant…, une étude réalisée par un médecin américain aux Etats-Unis, en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, parue dans le Journal of Genetics Counseling, en avril 2005, démontre que les mariages consanguins entre cousins germains ne présenteraient pas de danger pour leurs futurs enfants. ????????

 

                                                                    Préparé par  Dr Kamel REMITA

 

   PS. La bibliographie est disponible sur demande pour les intéressés      

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ACTUALITE  
  -Bonne nouvelle pour les utilisateurs d eFace book
La famille REMITA est présente sur Face Book.
vous trouvez la page face book sous le nom "lafamille remita"
La direction 23-11-2011
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-La consommation d'alcool au moment de l'adolescence paraît associée à une augmentation du risque de mastopathies proliférantes bénignes à l'âge adulte (HR 1,12 par 10g consommés chaque jour, IC 95 % 1,03 à 1,22).
Article sélectionné par Dr Kamel REMITA -rubrique Quoi de neuf?
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-Ahmed Remita nous a quitté le 15-11-2011 à l'age de 72 ans, c'était un homme de qualité, enseignant, homme de culture et journaliste, il était aussi discret qu'affable, à l'instar d'une autre figure de la presse constantinoise.
La Direction
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19-10-2011
Monsieur Ali REMITA fils de Maghlaoui à décidé aujourd'hui a Média prés d'Alger! après une longue Maladie! à l'age de 71 ans.
nous venons d’apprendre la terrible nouvelle qui touche Notre famille. Aussi nous tenons à vous adresser nos plus sincères condoléances. Sachez que nous nous joignons à vous, et vous invitons à croire en notre affectueux soutien
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29-10-2011
Monsieur Ahcen REMITA fils de Maghlaoui à décidé aujourd'hui a l’hôpital de Mulhouse en France à l'age de 82 ans.
nous venons d’apprendre la terrible nouvelle qui touche Notre famille. Aussi nous tenons à vous adresser nos plus sincères condoléances. Sachez que nous nous joignons à vous, et vous invitons à croire en notre affectueux soutien.
Il va enterrer à Collo en Algérie dans les jours qui vient!
La Direction.

 
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